
Comme un air de Zazen
Inspirer des chants de Hakuin Ekaku [1685-1768]
Tous les êtres ont l’essence de l’éveil
Comme la rivière gelée
Qui est eau par nature.
Sans elle pas de glace
Sans être pas d’éveil
Ne cherchez pas au loin, ni hier, ni demain
Vous êtes au centre de la Naspidwi
Comme le mendiant qui assis sur son coffre
Ignorant le contenu de pierres précieuses et d’or
Étourdi par les courants changeants
Nous errons dans ces torrents tourbillonnants
Dans les profondeurs des abimes
Comment saurons-nous nous libéré de ces tumultes
L’esprit immobile dans la compassion
Au centre devant-derrière
En s’offrant en sacrifice
Au milieu de ces eaux profondes
Où tout surgit dans le mouvement
Comme la nature incessante de la Naspidwi.
Dix mille lancers, un seul espace.
La soie tournoie, l’esprit est vaste et profond.
Où donc se cache l’omble dans ces eaux profondes ?
Au centre de ces ombres, il brille.
Entendre les chants de la Naspidwi une seule fois,
L’esprit et le cœur ouverts à cet hymne de la nature,
M’oeuvrant dans ces eaux profondes,
Je reçois ses bénédictions infinies.
Ne cherchez pas plus loin
Vous êtes au centre de l’espace
Comme l’or dans les coffres
Comme cette lumière qui brille dans ces eaux profondes.
Seul dans l’unité clair de la nature
Dans le lancer, dans la soie, dans le bambou
Comme dans l’éveil, je m’ouvre
Un et deux et trois et quatre et
Dans un rythme soutenu immobile
Allant et venant jamais égaré,
Dans l’immensité des voies soutenues
Je m’élance encore et encore
Dans ces gestes sans fin
Libre dans le l’espace de la vacuité!
Sous le ciel qui s’éclaire de la lune
L’autre rive s’avance ici, devant mes yeux.
Cet endroit que je nomme Naspidwi
Dans ces eaux profondes, je m’ouvre.
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