
Toutes ces années à errer
Dans ces torrents incessants
Prisonniers de ces indomptables remous
Ensorcelé par ces sirènes-illusions
Puis au milieu de cette tourmente
Je me suis isolé dans la Nature
Afin d’établir une distance
Entre moi et ces avidités luxuriantes
Espérons que le vent qui hurle au travers les longs pins
M’exaltera sans jamais me rendre fou
Souhaitons que mes assises soient
Bien ancrées profondément dans la Naspidwi
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