
Les deux pieds dans la Naspidwi
Bien ancré en son lit
Au rythme de son courant
La soie défile derrière, devant.
Porté par un souffle primordial
Suspendue comme une vacuité
L’innocence éphémère
S’envole devant, derrière.
Debout au centre de la Naspidwi
M’élançant le nez au vent
Comme un bambou qui balance
Mon corps s’agite derrière, devant .
Ainsi, porté par ce souffle
Dans cette danse sacrée
Au milieu de l’affluent qui exalte
Seul l’Esprit demeure immobile.
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